En 1940, l'exode jette des milliers de fuyards sur les routes de France. Parmi eux, Georges Sogny, sa femme et son père, arrivent au Vigen où ils resteront jusqu'à la fin de la guerre. Des anciens se souviennent de ce bel homme, qui a dessiné pour eux portraits et paysages, mais dont tout compte fait ils ne savent pas grand chose.

   Né vers 1900 à Epernay, il est décédé vers 1962 et inhumé à Chartèves, dans la Marne où il était reparti vivre après la guerre. Issu d'une famille d'artistes (un frère ébéniste, une nièce chanteuse d'opéra), il réalisa de nombreuses oeuvres, aquarelles, pastels, peintures et même sculptures.

Mais d'un naturel discret il a surtout peint pour ses amis et sa famille. Il a cependant participé trois fois au salon des artistes français et remporté le prix en 1934 avec un remarquable "portrait de Mme G. de B". Renaissance s'efforce d'en savoir plus...

    Il collabora au journal de Mickey de 1939 à 1942 . Il créa pour ce journal la bande dessinée de Bernard Tempête, lorque les bandes dessinées américaines furent interdites en 1942. Et surtout il illustra dès 1938 des milliers de petits livres de littérature populaire aux éditions Ferenczi dans les collections Le Verrou, Mon Roman Policier , le Petit Livre et le Petit Roman et surtout Le Bandeau Noir.

    La précision de son trait, la minutie de ses dessins sont ceux d'un grand artiste malheureusement connu des seuls collectionneurs. Nous continuons nos recherches pour tenter d'en savoir plus. Il n'est pas possible que sa carrière se soit limitée à la période qu'il a passée au Vigen. Il a continué ses couvertures de livres jusqu'en 1952. Mais sans doute avait-il commencé bien avant la guerre.

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