L'église du Vigen

Cette page montre l'ensemble des statues de l'église et leur emplacement avant restauration.
Les images en double montrent les statues avant et après restauration.

 

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Les statues remarquables

 

1- SAINTE RADEGONDE «Celle qui ne voulait pas être reine»

Sculpture en bois, taillé peint, polychrome. Fin du XVIIème siècle

En costume de religieuse, elle porte une couronne et tient un livre dans sa main gauche.

Après l'assassinat de sa famille, elle est promise au roi Clotaire 1er à 11 ans. En 536 est mariée au Roi, dès lors elle passe l'essentiel de son temps dans les chapelles, les dispensaires, et parmi les miséreux. Le drame de 555 à Thuringe (insurrections et massacres) la pousse à quitter le roi. Elle opte pour la fuite à Saix (Poitou-Touraine) puis au tombeau de Saint Hilaire de Poitiers… Clotaire décide d'abandonner sa recherche et lui bâtit un monastère.

2- SAINT JÉRÔME « Le docteur savant et irascible »

Peinture à l'huile sur toile Fin du XVIIème siècle

Nu sous un manteau rouge, il est assis à une table, un livre ouvert devant lui. Il tient un crucifix et porte une auréole. À côté de lui on peut voir un crâne et un sablier.

Savant en littérature et en rhétorique, il parcourut l'Italie et la Gaule. Ermite en 370 à Antioche, il étudia l'hébreu. Il entreprit l'écriture de la vie de Paul de Thèbes avant de devenir secrétaire du pape Damase 1er. Ensuite il révisa l'ensemble des traductions latines de la Bible... Un scandale éclata parce qu'il éduquait un cercle de femmes chrétiennes ou veuves. Exilé à Bethléem, il avait créé avec deux disciples femmes une communauté de nonnes, un monastère, un hospice pour les voyageurs et une école pour les jeunes.

 

 

3- SAINT FIACRE « Le Saint jardinier »

Sculpture en revers sculpté XVème siècle

Il est habillé en moine, et porte une bêche dont il reste le fer mais pas le manche.

Fiacre est né au début du VIIe siècle dans une noble famille irlandaise. Il passe en Gaule à la suite du grand mouvement religieux qui entraîne beaucoup de ses compatriotes vers le continent. Il s'arrête à Meaux où il est accueilli par l'évêque, qui lui donne l'autorisation de s'établir comme ermite en forêt de Breuil. Selon la tradition, l'évêque lui aurait octroyé en toute propriété l'espace de terre qu'il pourrait entourer d'un fossé en une journée de travail. Fiacre, laissant traîner son bâton derrière lui, aurait vu le sol se creuser de lui-même et les arbres déracinés tomber de droite et de gauche.

Ses légumes plantés, Fiacre pense même aux plantes médicinales pour les malades et aux fleurs, « ces sourires de la terre » pour orner le petit oratoire qu'il bâtit en l'honneur de Marie. Il construit aussi un hospice pour les malades de plus en plus nombreux qu'on lui amène de tous les coins du pays. Fiacre partage son temps entre la prière, le travail manuel et le soin des pauvres.

Il meurt vers 670 au Breuil où se construit un monastère autour duquel se forme un village qui portera son nom. Les pélerins affluent sur son tombeau pour demander la guérison de toutes sortes de maux. On venait même autrefois l'invoquer contre les hémorroides, le « mal de saint Fiacre », la tradition affirmant qu'il suffisait de s'asseoir sur la pierre sur laquelle le saint avait l'habitude de s'asseoir pour être guéri.

4 - VIERGE À L'ENFANT

Sculpture en bois, taillé, peint, polychrome, doré à la feuille XVème siècle

Cette statue a été retrouvée dans les écuries de l'ancien presbytère entre les deux guerres

La Vierge est debout, vêtue d'une robe à col carré ornée de bandes de fleurs en reparue, maintenue autour de la taille par un rosaire où alternent petits et gros nouds, d'un manteau blanc à revers bleu et bordure dorée et d'un voile blanc sous sa couronne.
L'Enfant Jésus qu'elle porte sur le bras droit est vêtu d'une tunique rouge.

5- VIERGE À L'ENFANT

Peinture sur toile, peinture à l' huile Fin du XVIIIème siècle ou première moitié du XIXème

La peinture présente la Vierge assise, de profil, vêtue d' une chemise rouge décolletée sur une jupe noire. Elle serre dans ses bras l'enfant Jésus, nu, qui sourit au public et elle semble vouloir l'embrasser sur la joue.

6- LE PROPHÈTE

Sculpture en bois, polychrome Fin du XVème siècle

Cette statue a été retrouvée dans les écuries de l'ancien presbytere entre les deux guerres.

Il porte une longue robe a manches amples à la ceinture de laquelle est suspendue une bourse. Il tient de sa main gauche un long phylactere sans inscription, dont l'extrémité touche le sol.

7- SAINT MATHURIN« Le confesseur »

Sculpture en bois, taillé, peint, polychrome Fin du XVIIème siècle

Le saint est représenté en rochet et chasuble, tenant un livre fermé, un dragon à ses pieds.

D'après la légende, Mathurin naquit à Larchant, de parents païens. Il fut secrètement baptisé par l'évêque Polycarpe à l'âge de douze ans. Il convertit ses parents, devint prêtre à l'âge de vingt ans et commença dès lors à accomplir des miracles. Il avait un don particulier pour calmer les énergumènes et chasser les démons. Sa réputation s'étendit dans la région et bien au-delà, au point que l'empereur en entendit parler et le fit mander pour soigner sa belle-fille. Mathurin lui fit boire un peu d'huile qu'elle rendit sur le champ avec le démon qu'elle avait dans le corps. Après avoir renvoyé en enfer cet esprit mauvais, Mathurin vécut encore trois ans dans la Ville éternelle, mettant au service des chrétiens persécutés l'amitié que lui vouait la famille impériale. Quand il mourut, le jour des calendes de novembre, on l'inhuma dans un cimetière romain ; mais c'est à Larchant qu'il voulait reposer ; aussi obtint-il la grâce de ressusciter la nuit suivante, et il retourna se faire enterrer dans son village. La légende de la délivrance de la fille démoniaque valut à saint Mathurin d'être invoqué pour la guérison des fous.

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8- SACRÉ COEUR

9- SAINT ANTOINE DE PADOUE « Le Marteau des hérétiques »

Sculpture en bois, polychrome XIXème siècle

Fils de chevalier portugais, il entra au couvent des chanoines de Saint Augustin. En 1220, il fut ordonné prêtre et il rejoignit les franciscains en Afrique du Nord pour être émule des martyrs. En quittant le Maroc car il était malade, son bateau se perdit mais par miracle il se retrouva à Messine. Il assistait alors au Chapitre des Franciscains à Assise. Grâce à ses prédications, il devint premier lecteur en théologie des franciscains puis, ministre provincial en Émilie ou en Romagne. Il mourut en 1236. il prêcha dans toute l'Italie et fit venir des foules.

10- SAINTE VIERGE

Plâtre peint sulpicien

Fin XIXème siècle

11- GRAND CHRIST

Fixésur le mur oriental du choeur, au dessus du maître-autel. Croix tréflée.

Entre le XVIème et le XVIIème siècle probablement

Au Vigen, en face de la chaire, le grand Christ a été remplacé par un sacré-coeur sulpicien. Le grand Christ a été placé au dessus du maître-autel. De couleur pierre, avec quelques traces de dorure, quatre gouttes de sang au côté, les paupières baissées, ce grand Christ rappelle la demande du Saint-Office qui voulait proscrire les représentations du Christ avec des plaies au côté et les yeux ouverts au motif que la plaie au côté a été infligée au Christ mort.

Il comporte une croix aux extrémités tréflées, et est conçu dans le respect des décrets du Concile de Trente (1545-1553).

12- PERSONNAGE ADORATEUR

Sculpture bois, taillé peint, sur apprêt, monochrome XVIIIème siècle

Situé à droite du Grand Christ, sans doute Saint Jean. Il faisait partie d'une autre scène de crucifixion.

 

13- PERSONNAGE ADORATEUR

Sculpture bois, taillé, peint, sur apprêt, monochrome XVIIIème siècle

Situé à gauche du Grand Christ peut-être Marie, sa mère, ou Marie Madeleine. Il faisait partie de la même scène de crucifixion que la statue précédente.

 

Elément de la scène de la crucifixion. Disposé à la gauche du Christ, les mains croisées sur la poitrine dans le geste de déploration, elle a le regard levé vers le Christ supplicié

 

14- ANGE, Suspension Eucharistique

Sculpture en bois, taillé doré sur apprêt Fin du XVème ou début du XVIème siècle, classé aux monuments historiques

Il est fixé pieds au mur, bras tendus en avant et mains jointes, en position horizontale, Ses ailes ont disparu.

Visage poupin sous une opulente chevelure bouclee, robe dorée serrée au cou, à longs plis creux et larges manches,cet ange est le vestige de l'ancienne suspension installée au dessus de l'autel . Aux mains jointes, était accrochée par une corde, sous un voile, la custode ou la colombe contenant la réserve eucharistique, qu'un mécanisme permettait d'abaisser ou de lever à volonté.

autres statues du XIXème

 

16- SAINT MATHURIN

Plâtre peint sulpicien Fin XIXème siècle

Saint Mathurin de grande dimension installé sur l'autel qui lui est dédié dans le croisillon nord à la place de l'ancienne image plus petite en bois.

SAINT JOSEPH
SAINTE ANNE , mère de Marie
SAINT CURÉ D'ARS
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JEANNE D'ARC

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